Cas clinique

Glioblastome en rechute : quand la multidisciplinarité prolonge la survie

S. Dumont
Service d'Oncologie médicale
Institut Gustave-Roussy, VILLEJUIF
L'auteure a déclaré ne pas avoir de liens d'intérêts concernant les données publiées dans cet article.
Mis en ligne : 1er décembre 2025 Temps de lecture : 6 mn

Glioblastome en rechute :
quand la multidisciplinarité prolonge la survie

En 2018, vous suivez M. L., âgé de 60 ans, informaticien, pratiquant la course à pied, qui se plaint de manque du mot depuis environ 2 mois et de céphalées inhabituelles. Une IRM cérébrale a été demandée par son médecin traitant. Elle a mis en évidence une lésion tumorale temporale gauche d'environ 4 cm évoquant en premier lieu une lésion gliale de haut grade.

  1. Le patient a été opéré en mai 2018 d'une exérèse large par lobectomie temporale G suivie d'une radiochimiothérapie concomitante au témozolomide, puis de six cycles adjuvants de type Stupp (1,2).
  2. L'anatomopathologie retrouve un glioblastome IDH1/2 négatif, MGMT méthylé (fig.1).

Fig. 1 : IRM T1 Gado en post-opératoire, mai 20218.

Le patient reste stable, il conserve un bon état général (OMS 1) et une autonomie complète jusqu'en août 2021 où il présente une première récidive, tout en restant asymptomatique (fig.2).

Fig. 2 : IRM T1 Gado de la rechute locale sur le lit opératoire, Août 2021.

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