Pharmacologie des anticancéreux

Évaluation, prévention et gestion des toxicités des inhibiteurs d’ALK selon que l’on souhaite débuter le traitement par un inhibiteur de 2e ou de 3e génération

Résumé : Les inhibiteurs d’ALK de 2e ou 3e génération représentent maintenant le traitement de première intention des cancers bronchiques métastatiques ALK réarrangés (ALK+). La connaissance des toxicités communes et spécifiques des molécules disponibles peut contribuer au choix du traitement initial. L’exposition généralement très prolongée des patients aux inhibiteurs d’ALK (iALK) impose aux prescripteurs un suivi bioclinique régulier et une gestion optimale des toxicités dont nous rapportons ici les principes.

B. MENNECIER1, E. GAYE2, E. DANSIN2

Le screening moléculaire est maintenant indispensable pour la prise en charge thérapeutique des cancers bronchiques non épidermoïdes métastatiques. La connaissance d’un statut ALK+ impacte sur le pronostic et le choix thérapeutique en privilégiant en 1re ligne un traitement inhibiteur de ALK (iALK) [1]. Le crizotinib, iALK de 1re génération, est maintenant abandonné au profit des iALK de 2e et de 3e générations, tels que céritinib, alectinib, brigatinib et lorlatinib (tableau I). Déterminer le traitement en intégrant les recommandations, comorbidités, avis du patient et les séquences thérapeutiques, ainsi qu’informer sur les toxicités et les gérer, représentent des étapes essentielles pour optimiser l’observance, la qualité de vie et la survie des patients.

Cet article décrit les résultats des iALK de 2e et 3e générations en insistant sur l’évaluation et la gestion de leurs toxicités communes ou spécifiques.

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