Comment prendre en charge une rechute biochimique après prostatectomie ?
Par
le Pr Stéphane
Supiot (NANTES) et le Dr Guillaume
Ploussard (CONSEIL - TOULOUSE)
19 juin 2025
Anticancéreux disponibles chez l'adulte en accès dérogatoire en oncologie - 19-05-25
Par
Mme Florence
Ranchon (HCL - PIERRE BENITE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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19 juin 2025
En France, un dispositif d’accès dérogatoire aux médicaments permet aux patients en situation d’impasse thérapeutique de pouvoir bénéficier, à titre exceptionnel et temporaire, de certains médicaments innovants n’ayant pas encore d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ou de remboursement dans une indication thérapeutique donnée. L’accès compassionnel, pour un médicament non autorisé et non disponible en France est demandé en ligne via la plateforme de l’ANSM e-saturne par un prescripteur hospitalier pour un patient nommément désigné.
L’accès précoce est, quant à lui, réservé à certaines spécialités dont l’efficacité et la sécurité sont fortement présumées. Les demandes d’autorisation d’accès précoce (AAP) pour un patient donné sont à réaliser sur des plateformes électroniques dédiées.
L’accès précoce est, quant à lui, réservé à certaines spécialités dont l’efficacité et la sécurité sont fortement présumées. Les demandes d’autorisation d’accès précoce (AAP) pour un patient donné sont à réaliser sur des plateformes électroniques dédiées.
Pharmacologie des antiangiogéniques de 2e et 3e générations : axitinib, cabozantinib, lenvatinib
Par
le Dr Marine
Gross-Goupil (CHU SAINT ANDRÉ - BORDEAUX)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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19 juin 2025
Le cancer du rein à cellules claires (CRCC) a été le premier modèle tumoral pour lequel l’arrivée des agents antiangiogéniques a littéralement révolutionné la prise en charge thérapeutique, il y a de cela presque 20 ans. L’implication des anomalies moléculaires portant sur le gène VHL, dans le processus de carcinogenèse a en effet permis le développement, dans un premier temps, d’anticorps monoclonal tel que le bévacizumab, puis des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) de première génération, tels que les sunitinib, sorafénib et pazopanib. Désormais, le traitement de première ligne du carcinome rénal métastatique ou localement avancé repose, sauf contre-indication, sur des combinaisons soit de double immunothérapie (anti-CTLA4 et anti-PD-1) soit d’inhibiteur de point de contrôle immunitaire et d’antiangiogénique (axitinib-pembrolizumab ; cabozantinib-nivolumab ; lenvatinib-pembrolizumab). Outre le cancer du rein, ces trois ITK majeurs sont également devenus des standards de prise en charge des cancers de la thyroïde, et du carcinome hépatocellulaire pour deux d’entre eux.
Quoi de neuf en oncogynécologie ?
Par
le Dr Pauline
Corbaux (SAINT-ETIENNE) et le Dr Laurence
Gladieff (IUCT ONCOPOLE - CLCC INSTITUT CLAUDIUS REGAU - TOULOUSE)
19 juin 2025
Chimiothérapie adjuvante chez les patients agés de plus de 70 ans avec un cancer du côlon de stade II ou III
Par
le Dr Claire
Gallois (HÔPITAL EUROPÉEN GEORGES-POMPIDOU - PARIS) et le Dr Anaïs
Jenvrin (HÔPITAL BEAUJON - PARIS)
16 juin 2025
L’âge médian au diagnostic du cancer du côlon (CC) est de 70 ans. Il est donc nécessaire de bien connaitre les particularités de la prise en charge de la population gériatrique dans nos décisions de traitement adjuvant [1].
Traitement adjuvant dans la population générale
Dans le CC de stade III, depuis les résultats de l’essai MOSAIC, la chimiothérapie adjuvante recommandée est une combinaison de fluoropyrimidine et d’oxaliplatine, montrant une diminution du risque de récidive de 23 % par rapport au 5FU seul [2]. L’étude de phase III IDEA a inclus plus de 12 000 patients et comparé la survie sans maladie (SSM) des différents groupes à risque selon la durée de chimiothérapie adjuvante.
Traitement adjuvant dans la population générale
Dans le CC de stade III, depuis les résultats de l’essai MOSAIC, la chimiothérapie adjuvante recommandée est une combinaison de fluoropyrimidine et d’oxaliplatine, montrant une diminution du risque de récidive de 23 % par rapport au 5FU seul [2]. L’étude de phase III IDEA a inclus plus de 12 000 patients et comparé la survie sans maladie (SSM) des différents groupes à risque selon la durée de chimiothérapie adjuvante.
Dépistage du cancer colorectal, actualités et perspectives
Par
Mme Camille
Mourtialon (CHU DE DIJON - DIJON) et le Pr Sylvain
Manfredi (CHU - DIJON)
16 juin 2025
Le cancer colorectal est un problème majeur de santé publique par son incidence et sa mortalité. Dans la très grande majorité des cas, il se développe sur une lésion précancéreuse, l’adénome colique, dont l’histoire naturelle est parfaitement connue. Un dépistage très efficace existe, proposé tous les 2 ans à la population cible de 50 à 74 ans. Il permet de réduire rapidement la mortalité spécifique du cancer colorectal par la détection de cancers à des stades précoces plus facilement traitables et de réduire, à plus long terme, l’incidence de ce cancer par la détection et le traitement dans le même temps des polypes adénomateux. Pour être efficace, le taux de participation de la population doit être élevé, ce qui n’est pas le cas en France. Des évolutions de ce dépistage sont en cours et de nouvelles perspectives à venir.
Actualités et perspectives thérapeutiques pour le cancer du poumon à petites cellules (CPPC)
Par
le Pr Jean-Louis
Pujol (CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE MONTPELLIER - MONTPELLIER)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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19 juin 2025
Du point de vue du thérapeute, pour le CPPC (cancer dit “récalcitrant”), tout pourrait sembler figé depuis 2018, année de la démonstration de la supériorité de l’immunochimiothérapie sur la chimiothérapie seule chez les patients au stade étendu. Mais les progrès réalisés dans le domaine de la génétique des CPPC, le démembrement des sous-catégories telles que définies par l’étude des transcrits (ou par d’autres moyens), et surtout des différences phénotypiques et génétiques survenant lors de la récidive, laissent entrevoir de nouveaux moyens de traitement.
Immunothérapie périopératoire dans les cancers de la vessie opérables : amélioration de la survie avec l'ajout du durvalumab. Étude de phase III NIAGARA
Par
le Dr Mathilde
Airoldi (ICANS - STRASBOURG) et le Dr Philippe
Barthélémy (INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE STRASBOURG - STRASBOURG)
19 juin 2025
L'étude NIAGARA [1] est le premier essai de phase III évaluant l'immunothérapie périopératoire (néoadjuvante et adjuvante) dans les cancers de la vessie infiltrant le muscle, localisés. Elle a comparé le durvalumab, un anticorps anti-PD-L1, en association avec la chimiothérapie néoadjuvante à base de platine suivis de la poursuite du durvalumab en adjuvant après cystectomie radicale à une chimiothérapie néoadjuvante seule. L'ajout de l'immunothérapie augmente significativement le taux de réponse complète pathologique de l'ordre de 10 % et améliore de façon significative la survie sans récidive et la survie globale. Le risque de récidive est diminué de 32 % et celui de décès de 25 %. La toxicité du traitement néoadjuvant n'était pas majorée ni la chirurgie retardée. Ces données pourraient établir la chimio-immunothérapie périopératoire comme un nouveau standard.
Résultats principaux de SOLTI VALENTINE : évaluant HER3-DXd seul ou en combinaison avec le létrozole dans le cancer du sein précoce à haut risque, récepteur hormonal positif (HR+)/HER2-négatif
Par
le Dr Alexandre
de Nonneville (INSTITUT PAOLI-CALMETTES - MARSEILLE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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19 juin 2025
L’essai SOLTI VALENTINE explore l’efficacité de HER3-DXd, un anticorps drogue-conjugué anti-HER3, seul ou associé au létrozole, par rapport à la chimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers du sein HR+/HER2-négatifs à haut risque, avec des résultats encourageants sur la sécurité et les biomarqueurs.
Radiothérapie interne vectorisée, Lu-PSMA et après ?
Par
le Dr Hakim
MAHAMMEDI (CENTRE LUTTE CONTRE LE CANCER J.PERRIN - CLERMONT FERRAND) et le Dr Elise
Mairal (CLCC JEAN PERIN - CLERMONT FERRAND)
12 juin 2025
La radiothérapie interne vectorisée (RIV) par lutécium PSMA (prostate-specific membrane antigen) est un traitement prometteur dans le cadre du traitement des cancers prostatiques métastatiques. Il repose sur l'administration de lutécium-177, un isotope radioactif, dirigé spécifiquement vers les cellules cancéreuses de la prostate grâce à une molécule porteuse ciblant le PSMA. Aujourd'hui, les patients éligibles au traitement par lutétium PSMA doivent avoir reçu au préalable au moins une hormonothérapie dite de seconde génération et une chimiothérapie par taxane. L'examen permettant de sélectionner les patients au traitement est la tomographie par émission de positon (TEP) PSMA. Le nombre de cycles est au maximum de six, à raison d'un cycle toutes les 6 semaines. De nombreuses études sont en cours, pour déterminer l'efficacité, l'innocuité et la place de ce traitement dans la stratégie du cancer de la prostate, notamment de manière plus précoce dans l'évolution de la maladie.
Choix des traitements systémiques dans le cancer du rein
Par
le Dr Mathieu
Larroquette (CHU - BORDEAUX)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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16 juin 2025
La gastro-entéroanastomose endoscopique
Par
le Dr Thibault
Degand (HÔPITAL BOCAGE, CHU - DIJON)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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19 juin 2025
La gastro-entéroanastomose endoscopique est un traitement récent du syndrome occlusif haut, généralement en rapport avec une tumeur non résécable du tractus digestif haut. Elle est une alternative aux traitements habituels que sont la gastro-entéroanastomose chirurgicale et la prothèse duodénale.