Sénologie
Résultats principaux de SOLTI VALENTINE : évaluant HER3-DXd seul ou en combinaison avec le létrozole dans le cancer du sein précoce à haut risque, récepteur hormonal positif (HR+)/HER2-négatif
Par
le Dr Alexandre
de Nonneville (INSTITUT PAOLI-CALMETTES - MARSEILLE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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19 juin 2025
L’essai SOLTI VALENTINE explore l’efficacité de HER3-DXd, un anticorps drogue-conjugué anti-HER3, seul ou associé au létrozole, par rapport à la chimiothérapie néoadjuvante dans le traitement des cancers du sein HR+/HER2-négatifs à haut risque, avec des résultats encourageants sur la sécurité et les biomarqueurs.
Quoi de neuf en sénologie ?
Par
le Dr Julien
Peron (CHU LYON SUD - LYON)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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30 avril 2025
Le temps file et l’actualité ne s’arrête pas en oncologie. C’est pourquoi nous avons jugé essentiel d’introduire une nouvelle rubrique consacrée aux mises à jour majeures, directement pertinentes pour la pratique de la cancérologie. Cette section complétera harmonieusement notre premier numéro, paru en septembre 2024, axé sur l’oncosénologie, en vous présentant les actualités marquantes dans ce domaine survenues à la fin de l’année 2024.
Palbociclib : le double salto arrière réussi avec PATINA !
Par
le Pr Florence
Dalenc (INSTITUT CLAUDIUS REGAUD- IUCT- ONCOPOLE - TOULOUSE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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13 décembre 2024
Un peu plus de 60 % des CS HER2+ expriment les récepteurs hormonaux. Les traitements anti-HER2 ont modifié l’histoire naturelle de ces cancers, même au stade métastatique, mais il apparaît qu’il existe d’autres cibles thérapeutiques que HER2 et que le RE pour ces tumeurs.
Hormonothérapie adjuvante dans les cancers du sein localisés à faible niveau d'expression des récepteurs aux oestrogènes (1 à 10%)
Par
le Dr Alexandre
de Nonneville (INSTITUT PAOLI-CALMETTES - MARSEILLE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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1 juin 2024
Les cancers du sein à faible niveau d’expression des récepteurs aux œstrogènes (1 à 10%) sont traités comme des cancers du sein triple négatifs en France contrairement aux États-Unis où le seuil est à 1%. Ici nous rapportons la présentation de données issues d’une large base incluant 357.085 patients, traités ou non par hormonothérapie adjuvante pour un cancer du sein localisé ER-faible...
Le bénéfice des inhibiteurs de CDK4-6 en adjuvant se précise pour les cancers du sein RH+/HER2-
Par
le Pr Florence
Dalenc (INSTITUT CLAUDIUS REGAUD- IUCT- ONCOPOLE - TOULOUSE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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19 avril 2024
Jusque-là, nous disposions des données publiées de 2 essais négatifs menés avec le palbociclib en adjuvant – étude PALLAS et PENELOPE B – et d’un essai positif en adjuvant, MonarchE, conduit avec l’abémaciclib. Ce dernier a obtenu une AMM et depuis près d’un an, un remboursement en France, pour les patientes ayant un cancer du sein RH+/HER2-...
Anticorps conjugués utilisés en sénologie
Par
Mme Florence
Ranchon (HCL - PIERRE BENITE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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21 octobre 2024
Les anticorps conjugués (ADC, Antibody Drug Conjugate) sont en plein essor en sénologie [1]. Ils permettent de cibler d’avantage l’action cytotoxique sur les cellules tumorales (l’anticorps ciblant un antigène tumoral pour agir au plus près de la tumeur), mais ne sont pour autant pas dénués d’effets indésirables, dépendants du cytotoxique ou payload, relié à l’anticorps et de la nature de l’espaceur (ou linker) utilisé. Les cytotoxiques actuellement combinés dans les ADC sont des poisons du fuseau ou des inhibiteurs puissants de topoisomérase I. La stabilité du linker permet de contrôler le relargage systémique du cytotoxique, impactant directement la tolérance potentielle de l’ADC mais également son efficacité en réduisant la diffusion du cytotoxique dans le microenvironnement tumoral, limitant ainsi l’effet by-stander. En sénologie, trois ADC sont commercialisés en 2024, dont le profil de tolérance est décrit dans le tableau I.
Les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire
Par
Mme Reine
Kimbidima (HÔPITAL LYON SUD - HCL - LYON)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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14 octobre 2024
L’inhibiteur de point de contrôle immunitaire anti-PD-1, le pembrolizumab, a révolutionné la prise en charge du cancer du sein en redéfinissant les nouveaux standards de traitement dans le cancer du sein triple négatif (CSTN). Devant des résultats cliniques positifs en termes de survie dans ce sous-type de cancer, plusieurs accès dérogatoires à ce médicament ont été accordés afin de faciliter l’accès à l’innovation pour des patientes atteintes d’un CSTN, au stade localisé ou avancé. Ces essais cliniques prometteurs ont ouvert la voie à de nombreuses études évaluant l’efficacité et l’innocuité des inhibiteurs de point de contrôle dans des sous-type moins immunogènes. Cependant, la sélection de patientes répondant le mieux à ces traitements demeure encore aujourd’hui un véritable défi. Une meilleure compréhension des biomarqueurs prédictifs de réponse et des mécanismes de résistances est cruciale pour une véritable optimisation de ces traitements.
Chimiothérapie ou hormonothérapie de 2e ligne métastasique
Par
le Pr Florian
Clatot (CRLCC HENRI BECQUEREL - ROUEN)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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15 septembre 2024
Amélioration de la prédiction de la réponse histologique complète à la chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du sein triple négatif grâce à l'apprentissage profond fédéré
Par
le Dr Pierre-Etienne
Heudel (LYON)
[Déclaration de liens d'intérêts]
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15 septembre 2024