Pharmacologie des anticancéreux

Pharmacologie des antiangiog&eacute;niques de 2<sup>e</sup> et 3<sup>e</sup> g&eacute;n&eacute;rations : axitinib, cabozantinib, lenvatinib

M. GROSS-GOUPIL

Le cancer du rein à cellules claires (CRCC) a été le premier modèle tumoral pour lequel l’arrivée des agents antiangiogéniques a littéralement révolutionné la prise en charge thérapeutique, il y a de cela presque 20 ans. L’implication des anomalies moléculaires portant sur le gène VHL, dans le processus de carcinogenèse a en effet permis le développement, dans un premier temps, d’anticorps monoclonal tel que le bévacizumab, puis des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) de première génération, tels que les sunitinib, sorafénib et pazopanib. Désormais, le traitement de première ligne du carcinome rénal métastatique ou localement avancé repose, sauf contre-indication, sur des combinaisons soit de double immunothérapie (anti-CTLA4 et anti-PD-1) soit d’inhibiteur de point de contrôle immunitaire et d’antiangiogénique (axitinib-pembrolizumab ; cabozantinib-nivolumab ; lenvatinib-pembrolizumab). Outre le cancer du rein, ces trois ITK majeurs sont également devenus des standards de prise en charge des cancers de la thyroïde, et du carcinome hépatocellulaire pour deux d’entre eux.

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