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Vous voyez en consultation Madame C, 65 ans, adressée par son médecin traitant pour rectorragies.
• Elle a pour seul antécédent personnel une hypertension artérielle traitée par candesartan et n’a pas d’antécédent familiaux notamment de cancer colorectal. Elle n’a pas d’allergie.
• Depuis environ 2 mois, elle décrit l’apparition de rectorragies et de faux besoins avec envie constante d’aller à la selle. S’y associe une altération de l’état général avec perte de 10 kg sur les 6 derniers mois.
• Dans ce contexte, le médecin traitant a fait réaliser un scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste (Figure 1) qui montre un épaississement tumoral du bas/moyen rectum sur 6 cm de hauteur avec un envahissement de la face postérieure de l’utérus. Par ailleurs, il existe de multiples ganglions au niveau du mésorectum, ainsi qu’en rétro-péritonéal, latéro-aortique et inter-aortico-cave. Il n’y a pas de lésion hépatique visible sur cet examen.
Fig 1 : Scanner abdomini-pelvien avec injection
• La patiente conserve un bon état général (OMS 1), elle pèse 75 kg pour 1m65 (IMC 27,6).
• L’examen clinique est sans grande particularité, il n’y a pas de masse palpable au toucher rectal, mais quelques traces de sang sur le doigtier.
• Le bilan biologique montre une anémie à 10,8 g/dL, microcytaire avec un VGM 78 fL. Le reste de la numération est sans particularité : albuminémie à 35 g/L, le bilan hépatique est strictement normal.
Le gastro-entérologue a réalisé une coloscopie qui confirme la présence d’une lésion ulcéro-bourgeonnante de 4 cm, et situé à 10 cm environ de la marge anale, hémi-circonférentielle, sténosante, mais franchissable (Figure 2). La coloscopie est incomplète du fait d’une mauvaise préparation. Une dizaine de biopsies de la lésion sont réalisées.
L’histologie est en faveur d’un adénocarcinome lieberkhunien de bas grade.
Fig 2 : Coloscopie
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