Lolanzapine, antipsychotique
atypique, a été initialement
approuvé pour le traitement
de la schizophrénie et des troubles
bipolaires. Des études robustes ont
démontré son efficacité dans la réduction des nausées et vomissements
chimio-induits, justifiant sa place
dans les recommandations internationales, telles que celles de l’American
Society of Clinical Oncology (ASCO)
en 2020 [1], conjointes à Multinational
Association of Supportive Care in
Cancer-European Society of Medical
Oncology (MASCC-ESMO) 2023 [2],
de la National Comprehensive Cancer
Network (NCCN) 2024 [3] et de l’Association francophone des Soins oncologiques de support (AFSOS) 2024 [4].
Ces recommandations sont quelque
peu divergentes mais mentionnent systématiquement la place de l’olanzapine
à la dose de 5-10 mg/j durant 1 à 5 jours
pour les protocoles de chimiothérapie
hautement émétisants.