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Efficacité et tolérance du traitement
de maintenance par olaparib-bévacizumab
chez les patientes de plus de 65 ans
atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé PAOLA-1/ENGOT-ov25
Résumé :
L’étude de phase III PAOLA-1/ENGOT-ov25 a démontré que l’ajout d’olaparib au bévacizumab en
entretien, après un traitement de première ligne à base de platine, améliorait la survie globale des patientes
atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé. 36 % (292/806) des patientes incluses avaient plus de 65 ans. Elles
présentaient moins de mutations BRCA (17,1 % vs 36,7 %), de défaut de recombinaison homologue (34,1 % vs
55,7 %) et avaient moins fréquemment eu de chirurgie d’emblée (42 % vs 55,7 %). Après un suivi médian de
22,1 mois, la survie sans progression médiane dans cette population âgée était de 21,6 mois dans le bras olaparib-bévacizumab vs 16,6 mois dans le bras placebo-bévacizumab (HR: 0,55; IC95 %: 0,41-0,75). Le gain était
comparable à celui observé dans la population plus jeune (22,9 vs 16,9 mois, HR: 0,61; IC95 %: 0,49-0,77).
Le taux d’effets secondaires de grade ≥ 3 était comparable entre les différents groupes d’âge, et aucun décès
imputable à l’olaparib n’a été retrouvé en population âgée. Des données de vie réelle plus proches de la population âgée observée en pratique courante, doivent être apportées pour confirmer ces résultats.
C. MONTEGUT1R. SABATIER1, 21Service d’Oncologie médicale
Institut Paoli-Calmettes, MARSEILLE2Groupement d’investigateurs national des études
des Cancers ovariens et du Sein (groupe GINECO).
Bien que rare, le cancer de l’ovaire
reste la principale cause de décès
gynécologique dans les pays occidentaux [1].
L’âge est un facteur de mauvais pronostic du cancer de l’ovaire, pour plusieurs
raisons, notamment celle d’une histologie plus agressive, d’un diagnostic à
un stade avancé et d’une tendance au
sous-traitement en population âgée [2][3][4][5].
Ces raisons font du cancer de l’ovaire
une maladie du sujet âgé au pronostic
sévère. Pour autant, la prise en charge
des patientes âgées reste complexe car il
s’agit d’une population pour laquelle les
données manquent, notamment en raison du faible effectif qu’elle représente
dans les essais d’enregistrement [6][7][8].
Le traitement standard du cancer de
l’ovaire à un stade avancé repose sur une
chirurgie et une chimiothérapie à base
de sels de platine et de taxanes. Malgré
la réalisation d’une chirurgie de cytoréduction optimale et de chimiothérapie
adjuvante, la majorité des patientes
rechute dans les 3 années qui suivent
leur diagnostic, ce qui a conduit à
l’émergence du concept de traitement de
maintenance. Depuis 2011, l’adjonction
d’un anti-angiogénique (bévacizumab)
poursuivi après chimiothérapie est possible en maintenance. En 2014, l’olaparib a été le premier inhibiteur de PARP
à recevoir l’approbation de la FDA et de
l’Agence européenne des médicaments
pour le traitement du cancer de l’ovaire
avancé chez les patientes présentant des mutations du gène BRCA1/2 [9][10].
Enfin, depuis 2019, l’olaparib est également autorisé en association avec le
bévacizumab chez les patientes présentant un déficit de recombinaison
homologue (HRD), qu’il s’agisse ou non
d’une mutation des gènes de BRCA,
sur la base des résultats de l’étude
PAOLA-1 [11].. Cette étude de phase III
a montré une amélioration significative
de la survie sans progression et de la survie globale en faveur de l’olaparib par
rapport au placebo, chez les patientes
atteintes d’un cancer de l’ovaire
avancé HRD-positif ayant obtenu une
réponse après un triplet platine-taxanebévacizumab en première ligne de
traitement [11][12].
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