

Désescalade chirurgicale dans les cancers du col de l'utérus de faible risque
Par
le Pr Florence
Joly (CENTRE FRANCOIS BACLESSE - CAEN)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
17 avril 2024
La chirurgie classique des cancers du col de l’utérus de faible risque reposait sur une hystérectomie radicale incluant les paramètres. Cependant dans plusieurs études rétrospectives, l’incidence de l'infiltration paramétriale était faible chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus localisé à faible risque. Cet essai randomisé a donc comparé les résultats de l'hystérectomie radicale à ceux de l'hystérectomie simple.

Un nouveau standard dans les tumeurs trophoblastiques à bas risque !
Par
le Dr Caroline
Reitz (SANTOR EDITION - BOULOGNE BILLANCOURT)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
15 septembre 2024
L’essai clinique TROPHIMMUN avait démontré que l'anticorps monoclonal anti-PD-L1 avelumab était efficace chez des patientes atteintes de tumeurs trophoblastiques gestationnelles à bas risque en résistance à la mono chimiothérapie, avec un taux de guérison proche de 50%. La question posée dans TROPHAMET était de savoir si la combinaison de l'avelumab avec le méthotrexate en 1e ligne thérapeutique pourrait augmenter les chances de guérison dès la prise en charge initiale.

NIAGARA : TVIM place de la séquence - chimiothérapie + durvalumab-chirurgie-durvalumab adjuvant chez des patients opérables
Par
le Dr Marine
Gross-Goupil (CHU SAINT ANDRÉ - BORDEAUX)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
18 septembre 2024
Alors que l’immunothérapie a désormais trouvé sa place dans le traitement du carcinome urothélial, que ce soit en situation adjuvante, avec le nivolumab ou en métastatique en 1re ligne, combiné à la chimiothérapie par gemcitabine-cisplatine avec le nivolumab, ou combiné à l’enfortumab vedotin avec le pembrolizumab, la question du bénéfice en situation néoadjuvante est encore débattue avec quelques études de phase II aux résultats encourageants en combinaison mais décevants en monothérapie.

L'intelligence artificielle pour prédire le statut BRAF à partir de lames de mélanome
Par
le Pr Eve
Maubec (HÔPITAL AVICENNE - BOBIGNY)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
18 septembre 2024
La prise en charge des patients atteints de mélanome peut s’appuyer sur la thérapie ciblée associant anti BRAF et anti MEK en cas de mutation tumorale de BRAF. Il est nécessaire dans le contexte de déterminer le statut tumoral de BRAF muté ou non muté. La détermination du statut s’appuie aujourd’hui le plus souvent sur une étude moléculaire.

Palbociclib : le double salto arrière réussi avec PATINA !
Par
le Pr Florence
Dalenc (INSTITUT CLAUDIUS REGAUD- IUCT- ONCOPOLE - TOULOUSE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
13 décembre 2024
Un peu plus de 60% des CS HER2+ expriment les récepteurs hormonaux. Les traitements anti-HER2 ont modifié l’histoire naturelle de ces cancers, même au stade métastatique, mais il apparait qu’il existe d’autres cibles thérapeutiques que HER2 et que le RE pour ces tumeurs.

Résultats très encourageants de l'association du sitravatinib (TKI) et du tislelizumab (antiPD-1) dans les cancers des voies biliaires avancés ou métastatiques prétraités
Par
le Pr Jean-Marc
Phelip (CHU - SAINT-ETIENNE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
4 juin 2024
Le traitement de 1e ligne des cancers des voies biliaires avancés ou métastatiques est représenté par l’association de la chimiothérapie de type CISGEM (Cisplatine + Gemcitabine) et d’une immunothérapie ciblant PD-(L)1 (Durvalumab ou Pembrolizumab) conformément aux résultats des essais TOPAZ-1 et Keynote-966.

Hormonothérapie adjuvante dans les cancers du sein localisés à faible niveau d'expression des récepteurs aux oestrogènes (1 à 10%)
Par
le Dr Alexandre
de Nonneville (INSTITUT PAOLI-CALMETTES - MARSEILLE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
1 juin 2024
Les cancers du sein à faible niveau d’expression des récepteurs aux œstrogènes (1 à 10%) sont traités comme des cancers du sein triple négatifs en France contrairement aux États-Unis où le seuil est à 1%. Ici nous rapportons la présentation de données issues d’une large base incluant 357.085 patients, traités ou non par hormonothérapie adjuvante pour un cancer du sein localisé ER-faible...

Le bénéfice des inhibiteurs de CDK4-6 en adjuvant se précise pour les cancers du sein RH+/HER2-
Par
le Pr Florence
Dalenc (INSTITUT CLAUDIUS REGAUD- IUCT- ONCOPOLE - TOULOUSE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
19 avril 2024
Jusque-là, nous disposions des données publiées de 2 essais négatifs menés avec le palbociclib en adjuvant – étude PALLAS et PENELOPE B – et d’un essai positif en adjuvant, MonarchE, conduit avec l’abémaciclib. Ce dernier a obtenu une AMM et depuis près d’un an, un remboursement en France, pour les patientes ayant un cancer du sein RH+/HER2-...

Essai de phase 3 BEACON testant un anti-PD1, le tislelizumab avec une induction, la radiochimiothérapie puis en adjuvant des cancers du cavum localisés à haut risque
Par
le Dr Jérôme
Fayette (CENTRE LÉON-BÉRARD - LYON)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
6 juin 2024
Le tislelizumab avec une induction, la radiochimiothérapie puis en adjuvant dans les cancers du cavum localisés à haut risque augmente les réponses complètes au cours de l’induction. Comme indiqué dans la brève précédente, les anti-PD1 sont efficaces en adjuvant. Ici est présenté un autre anticorps, le tislelizumab.

SUNNIFORECAST : essai de phase II randomisé évaluant la combinaison nivolumab-ipilimumab versus antiangiogénique pour les cancers du rein non à cellules claires
Par
le Dr Marine
Gross-Goupil (CHU SAINT ANDRÉ - BORDEAUX)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
14 septembre 2024
Alors que la RCP CARARE est devenue une étape incontournable à l’échelle nationale dans la prise en charge des cancers du rein non à cellules claires, la question de la place de l’immunothérapie, a fortiori de la double immunothérapie nivolumab-ipilimumab interroge toujours.

L'immunothérapie en première ligne dans le cancer de l'endomètre avancé
Par
le Dr Thibault
de la Motte Rouge (CENTRE EUGÈNE MARQUIS - RENNES)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
14 octobre 2024
Le dostarlimab (anti-PD1) améliore la survie globale en 1ère ligne des cancers de l’endomètre avancés. La partie 1 de l’essai de phase III RUBY a évalué l’efficacité du dostarlimab en association avec le carboplatine et le paclitaxel, comparé à un placebo.

Place de l'immunothérapie dans les cancers du col de l'utérus
Par
le Dr Elsa
Kalbacher (CENTRE JEAN PERRIN - CLERMONT-FERRAND) et Mme Tressie
Herrmann (HÔPITAL GABRIEL MONTPIED - CLERMONT-FERRAND)
1 janvier 1970
Le cancer du col de l’utérus représente le 4e cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde avec, d’après les données de 2020, environ 604.000 nouveaux cas et 342.000 décès par an. La survie sans progression (SSP) à 5 ans des cancers du col localisés et la survie globale (SG) à 5 ans sont évaluées entre 47 et 80%.

Risque de carcinome hépatocellulaire et de décompensation hépatique chez des patients diabétiques de type 2 sous analogues de GLP-1
Par
le Dr Pauline
Veyrard (CLINIQUE MUTUALISTE - SAINT-ETIENNE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
27 mai 2024
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la 3ème cause de mortalité par cancer dans le monde. La plupart des facteurs favorisants que sont l’alcool, les hépatites virales, ou la stéatohépatite, sont modifiables. Or, la stéatose métabolique hépatique (MASH) est aujourd’hui la cause la plus fréquente de maladie hépatique dans le monde et est associée au diabète de type 2 et à l’obésité.

Étude de phase 3 (PIVOTAL) du daromun intralésionnel néoadjuvant versus la chirurgie immédiate pour le mélanome résécable avec des métastases cutanées et/ou ganglionnaires régionales
Par
le Dr Sandrine
Mansard (HOPITAL ESTAING - CLERMONT-FERRAND)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
2 juin 2024
Le daromun est une fusion de L19-IL2 et L19-TNF alpha constituant une immunocytokine. L’action synergique des deux composants induit une immunostimulation au niveau du microenvironnement tumoral. PIVOTAL est un essai multicentrique, randomisé, ouvert, de phase 3, évaluant le daromun en administration intralésionnelle néoadjuvante pour des patients mélanome de stade III localement avancé résécable...

ADRIATIC : durvalumab après radio-chimiothérapie dans le cancer à petites cellules localisé
Par
le Pr Florian
Guisier (CHU ROUEN - ROUEN)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
3 juin 2024
L’immunothérapie de consolidation par durvalumab après radio-chimiothérapie est un standard de traitement depuis 2017/2018 dans le CBNPC. Elle le devient aujourd’hui également dans le CBPC.

Protocole EXTREME adapté dans le traitement de première ligne des patients âgés en bon état général atteints d'un carcinome épidermoïde tête et cou récurrent ou métastatique (ELAN-FIT)
Par
le Dr Thibault
Gauduchon (CENTRE LÉON BÉRARD - LYON)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
28 juin 2024
Cette étude de phase 2 a montré que le régime EXTREME adapté semble efficace et bien toléré chez les patients âgés de 70 ans et plus, atteints d'un carcinome épidermoïde tête et cou récurrent ou métastatique, jugés en bonne forme grâce à l'évaluation gériatrique ELAN.

Atézolizumab associé au DCF modifié dans les cancers avancés du canal anal : résultat de l'essai de phase 2 non comparatif SCARCE C17-02 PRODIGE 60
Par
le Pr Jean-Marc
Phelip (CHU - SAINT-ETIENNE)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
17 mai 2024
La chimiothérapie par DCF modifié (docétaxel, cisplatine et fluorouracile = DCFm) représente le standard de 1ère ligne du carcinome épidermoïde du canal anal avancé et/ou métastatique. A l’instar d’autres types de carcinomes épidermoïdes où l’immunothérapie a montré son intérêt, les anti-PD(L)-1 ont montré des résultats prometteurs dans des essais de phases précoces.

EV-302/KN-39 : fin de suspens
Par
le Dr Marine
Gross-Goupil (CHU SAINT ANDRÉ - BORDEAUX)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
8 mars 2024
Lors de l’ESMO 2023 en octobre, la présentation par Tom Powles en plénière des résultats de l’étude EV-302 avait fait grand bruit, de par ses résultats mais également par le changement brutal et immédiat de paradigme thérapeutique, jamais remis en question depuis plus de 20 ans. Paradoxalement, le silence s’est fait d’or pendant plusieurs mois, avec l’attente de la publication des résultats, qui vient d’arriver, 6 mois plus tard dans le New England Journal of Medicine.

A deux c'est mieux, anticorps drogue-conjugué et immunothérapie dans le carcinome urothélial localement avancé ou métastatique, épisode 2 : sacituzumab govitecan et pembrolizumab
Par
le Dr Marine
Gross-Goupil (CHU SAINT ANDRÉ - BORDEAUX)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
19 avril 2024
Après les résultats bruyants de l’étude EV-302 démontrant une franche supériorité de la combinaison enfortumab vedotin-pembrolizumab sur le standard de plus de 20 ans gemcitabine-platine en 1ère ligne, d’autres anticorps drogue-conjugué ont également fait l’objet d’essais de combinaison.

Actualisation à 5 ans de l'étude de phase 3 CROWN comparant en première ligne le lorlatinib au crizotinib chez les patients CBNPC ALK réarrangés
Par
le Dr Bertrand
Mennecier (CHRU NANCY - NANCY)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
1 juin 2024
Le traitement de première ligne des patients ayant un CBNPC ALK réarrangé repose actuellement le plus souvent sur un TKI de deuxième ou troisième génération. Le crizotinib est un TKI de première génération qui constituait le standard de prise en charge au moment de la mise en place de l’essai CROWN.

L'essai KEYNOTE-671 valide la place du pembrolizumab en périopératoire pour les CBNPC opérables
Par
le Dr Bertrand
Mennecier (CHRU NANCY - NANCY)
[Déclaration de liens d'intérêts]
-
31 janvier 2024
La place de l’immunothérapie par inhibiteurs de point de contrôle dans le traitement périopératoire des CBNPC de stades précoces constitue une des actualités les plus importantes des derniers congrès. Les stratégies étudiées sont multiples, soit néoadjuvantes, soit adjuvantes, soit enfin en encadrant la chirurgie (volontiers appelée stratégie périopératoire). La meilleure façon de placer l’immunothérapie n’est à ce jour pas connue.